Citations d'Erik Erikson
Erik H. Erikson était un psychanalyste d'origine allemande qui est devenu l'un des penseurs les plus célèbres et les plus influents du XXe siècle. On se souvient mieux de lui pour sa théorie psychosociale du développement bien connue et pour avoir inventé le terme crise d'identité..
En plus d’occuper des postes d’enseignant à Harvard, à l’Université de Californie à Berkeley et à Yale, il a également écrit un certain nombre de livres populaires, notamment Le cycle de vie terminé et Identité: Jeunesse et Crise.
Vous pouvez en apprendre davantage sur Erik Erikson en lisant cette courte biographie de sa vie, en approfondissant sa théorie psychosociale et en examinant de plus près chacune des huit étapes du développement humain..
Voici quelques citations célèbres de ses travaux..
Sur l'espoir et la volonté
"L'espoir est la vertu la plus ancienne et la plus indispensable inhérente à l'état de vie. Pour que la vie soit durable, l'espoir doit rester, même lorsque la confiance est blessée, la confiance est altérée."Le lecteur Erik Erikson, 2000)
"L'espoir est la croyance durable dans la possibilité d'atteindre des souhaits fervents, malgré les pulsions sombres et les rages qui marquent le début de l'existence. L'espoir est la base ontogénétique de la foi et se nourrit de la foi adulte qui imprègne les schémas de soins." (Le lecteur Erik Erikson, 2000)
"C'est donc la volonté inébranlable d'exercer le libre choix ainsi que la retenue de soi, malgré l'expérience inévitable de la honte et du doute dans l'enfance." (Le lecteur Erik Erikson, 2000)
Sur les enfants
"L'enfant en croissance doit tirer un sens vital de la réalité de la prise de conscience que sa manière individuelle de maîtriser l'expérience (sa synthèse du moi) est une variante réussie de l'identité de groupe et est en accord avec son plan espace-temps et son projet de vie." (L'identité et le cycle de la vie, 1994)
"Un jour, peut-être, existera-t-il une conviction publique bien informée, réfléchie et pourtant fervente, que le plus meurtrier de tous les péchés possibles est la mutilation de l'esprit d'un enfant; cette mutilation compromet le principe de confiance de la vie, sans lequel tout être humain agir, puisse-t-il se sentir si bien et avoir l’air bien raison, est sujet à la perversion par des formes destructives de conscience. " (Young Man Luther: Une étude en psychanalyse et en histoire, 1958)
«Ce n’est qu’après qu’un sentiment raisonnable d’identité a été établi qu’une véritable intimité avec les autres peut être possible. Le jeune qui n’est pas sûr de son identité échappe à l’intimité interpersonnelle et peut devenir, à l’âge adulte, isolé ou dépourvu dans la spontanéité, la chaleur ou le véritable échange de camaraderie vis-à-vis des autres, mais plus on est sûr de soi, plus on recherche d'intimité sous forme d'amitié, de leadership, d'amour et d'inspiration. La contrepartie de l'intimité est la distanciation, qui est la volonté de répudier ces forces et ces personnes dont l’essence semble dangereuse pour la sienne. " (L'identité et le cycle de la vie, 1959)
"Les enfants aiment et veulent être aimés et préfèrent de loin la joie d'accomplissement au triomphe d'un échec odieux. Ne confondez pas un enfant avec son symptôme." (Enfance et société, 1950)
Sur le doute et le désespoir
"Le doute est le frère de la honte." ("Le problème de l'identité de l'ego", Journal de l'Association psychanalytique américaine, 1956)
"Le désespoir exprime le sentiment que le temps est compté, trop court pour tenter de commencer une nouvelle vie et d'essayer d'autres voies menant à l'intégrité. Un tel désespoir est souvent dissimulé derrière une manifestation de dégoût ou de mépris chronique. L'intégrité, par conséquent, implique une intégration émotionnelle qui permette la participation des suiveurs ainsi que l’acceptation de la responsabilité du leadership. " (L'identité et le cycle de la vie, 1959)
Sur freud
"Qu'est-ce que les Galapagos de Freud, quelles espèces ont flotté quels types d'ailes devant ses yeux assidus? On l'a souvent fait remarquer avec dérision: son laboratoire créatif était le bureau du neurologue, le dieu hystérique des espèces dominantes." (Le premier psychanalyste, 1957)