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    Comment traiter la polyarthrite rhumatoïde

    Bien que la polyarthrite rhumatoïde ne puisse être guérie, il existe une gamme de plus en plus large de traitements capables de soulager la douleur et le gonflement de ce trouble inflammatoire chronique. Ils comprennent les remèdes personnels, le régime alimentaire, les analgésiques en vente libre et sur ordonnance, la thérapie physique et les médicaments modifiant la maladie (DMARD) de la nouvelle génération. Les cas graves peuvent nécessiter des procédures en cabinet telles qu'une arthrocentèse ou une intervention chirurgicale pour réparer ou remplacer l'articulation endommagée..
    L'objectif du traitement est d'obtenir une rémission afin de stopper la progression des lésions articulaires, de maintenir la mobilité, de réduire la douleur et d'améliorer votre qualité de vie en général..

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    Remèdes à la maison et style de vie

    La polyarthrite rhumatoïde (PR) est une maladie chronique évolutive qui doit être prise en charge dans le cadre de votre vie. Plutôt que de simplement traiter la maladie avec des médicaments, vous devez adopter une approche globale visant à améliorer votre santé globale et à atténuer les facteurs de risque qui vous exposent à des risques..
    Il s'agit d'adopter des comportements sains et de changer votre façon de réagir aux attaques aiguës..
    Repos au lit
    Le repos au lit est important si vous faites face à une douleur extrême et soudaine qui ne s'améliore pas avec le mouvement. Pour ces moments, "se lever" peut être le remède nécessaire pour réduire l'inflammation aiguë déclenchée par une poussée de PR.
    Cela dit, le repos au lit n’est envisagé que comme une solution à court terme, jusqu’à ce que la glace et d’autres traitements anti-inflammatoires puissent faire baisser les symptômes aigus..
    Un repos au lit prolongé peut avoir un effet opposé sur votre santé, en augmentant la rigidité, en diminuant l'amplitude des mouvements et en entraînant la perte de muscle maigre (atrophie musculaire)..
    Régime
    Le surpoids ou l'obésité déclenche une inflammation due à la libération de protéines inflammatoires (appelées cytokines) par les cellules adipeuses. Cela ne sert qu'à aggraver les symptômes de la polyarthrite rhumatoïde partout dans votre corps et à ajouter un stress inutile aux articulations des membres inférieurs..
    Bien qu'il n'existe pas de régime spécifique pour les personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde, de nombreux médecins soutiennent un régime méditerranéen, qui fournit un équilibre sain de protéines, de graisses et de glucides tout en encourageant une consommation accrue de poisson (riche en acides gras oméga-3 anti-inflammatoires) , grains entiers, légumes, fruits et huiles saines (comme l'huile d'olive).
    Il existe également peu de preuves qu'un régime sans gluten peut aider à soulager les symptômes, en particulier chez les personnes présentant une intolérance au gluten sous-jacente (et souvent non diagnostiquée)..

    Aliments à éviter

    Enfin, envisagez d’éviter ou de réduire votre consommation de certains aliments susceptibles d’augmenter l’inflammation:
    • L'alcool devrait être évité.
    • Les acides gras oméga-6 (présents dans les huiles de maïs, de carthame, de tournesol, de pépins de raisin, de soja, d'arachide et végétales) devraient être réduits.
    • Les graisses saturées ne devraient pas représenter plus de 10% de votre apport calorique total.
    • Le sucre devrait être réduit.
    • Les gras trans doivent être entièrement exclus de votre alimentation.
    Exercice
    La polyarthrite rhumatoïde se caractérise également par une atteinte progressive du cartilage articulaire. En vous engageant dans un programme d’entraînement éclairé, vous pouvez perdre du poids et maintenir l’amplitude de mouvement d’une articulation touchée..
    L'exercice peut également garantir la solidité de vos os et combattre les symptômes de l'ostéoporose courants chez les personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde..
    Fumeur
    Nous savons tous que fumer n’est pas bon pour nous, mais cela peut être particulièrement grave si vous souffrez de polyarthrite rhumatoïde. La fumée de cigarette fait des choses insidieuses pour votre corps, non seulement en provoquant une inflammation, mais en provoquant la constriction des vaisseaux sanguins à un point tel que la circulation peut être complètement arrêtée dans certaines parties du corps..
    Cela peut favoriser le développement d'une vascularite rhumatoïde, une complication courante caractérisée par une fatigue chronique, des ulcères cutanés et des éruptions cutanées, de la fièvre, une perte de poids et des douleurs musculaires et articulaires. De plus, des recherches ont montré que le tabagisme peut même augmenter le risque de développer une polyarthrite rhumatoïde, dans certains cas jusqu'à 300%..
    Il peut être difficile d'arrêter de fumer, mais les avantages pour vos articulations et votre corps dans son ensemble peuvent être énormes. Discutez avec votre médecin des aides à l'arrêt du tabac. Des médicaments tels que le Zyban (bupropion) et le Chantix (varénicline) peuvent être efficaces chez certains fumeurs et ne vont probablement pas interférer avec vos médicaments pour la polyarthrite rhumatoïde..

    Remèdes en vente libre

    Dans le cadre de votre plan de traitement de première intention, votre médecin vous recommandera généralement un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) en vente libre, tel que Aleve (naproxène) ou Advil (ibuprofène), pour soulager les symptômes d'intensité légère à modérée. douleur et gonflement.
    En plus d'avoir des propriétés anti-inflammatoires, les AINS sont également analgésiques et antipyrétiques, ce qui signifie qu'ils peuvent soulager la douleur et la fièvre, respectivement. Il n’a pas été démontré que ces médicaments ralentissent la progression de la maladie, mais.
    Les effets secondaires comprennent des maux d'estomac, une pression artérielle élevée, des bourdonnements dans les oreilles, des ulcères gastriques et une toxicité hépatique..

    Les ordonnances

    Si votre polyarthrite rhumatoïde a été diagnostiquée, votre médecin vous prescrira généralement une combinaison de médicaments, dont certains traitent les symptômes et d'autres qui traitent du trouble auto-immunitaire sous-jacent..
    L'urgence du traitement précoce de la polyarthrite rhumatoïde est devenue plus claire, car les chercheurs continuent de noter une "fenêtre d'opportunité" étroite dans laquelle le traitement de la polyarthrite rhumatoïde a le plus grand impact sur la progression de la maladie..
    Un seul médicament est généralement prescrit en début de traitement. Si la réponse est inadéquate, des médicaments supplémentaires avec différents mécanismes d'action peuvent être ajoutés. Dans de nombreux cas, la «trithérapie», qui associe trois médicaments antirhumatismaux modificateurs de la maladie, peut permettre de mieux contrôler la douleur chronique et l'inflammation.. 
    Anti-inflammatoires
    Votre médecin pourra vous prescrire les options OTC mentionnées ci-dessus pour aider à soulager la douleur et la fièvre. Cependant, si les symptômes s'aggravent, il peut prescrire des AINS plus forts, tels que Celebrex (célécoxib) ou Voltaren (diclofénac).. 
    Corticostéroïdes
    Les corticostéroïdes sont des médicaments très efficaces mais puissants qui peuvent réduire l’inflammation et aider à une activité auto-immune modérée. Les corticostéroïdes imitent le cortisol, l'hormone surrénalienne qui régule l'inflammation, le métabolisme et la glycémie..
    Ils sont souvent prescrits dans le cadre d'une polychimiothérapie et sont administrés par voie orale (sous forme de pilule), par injection (dans un muscle ou un espace articulaire) ou par voie intraveineuse (dans une veine). La prednisone est le médicament le plus couramment utilisé pour la polyarthrite rhumatoïde.
    Les corticostéroïdes ne sont prescrits que pour une utilisation à court terme en raison du risque accru d'effets secondaires, notamment d'ostéoporose, de gain de poids, d'ecchymoses, de cataractes, de glaucome et de diabète. Lorsqu'ils sont pris par voie orale, ils sont prescrits à faible dose et généralement pris le matin. Les injections sont réservées aux crises aiguës et ne doivent pas être utilisées plus de trois ou quatre fois par an..
    DMARDs
    Les antirhumatismaux modificateurs de la maladie (DMARD) agissent en atténuant la réponse immunitaire globale. En tant que maladie auto-immune, la polyarthrite rhumatoïde est provoquée par un dysfonctionnement du système immunitaire dans lequel des cellules normales sont ciblées pour une attaque. Les DMARD agissent pour supprimer le système immunitaire dans son ensemble.
    Les DMARD sont plus efficaces lorsqu'ils sont pris le plus tôt possible après le diagnostic de la maladie. Il existe de nombreux DMARD approuvés pour le traitement de la PR, qui incluent des médicaments d'ancienne génération comme Plaquenil (hydroxychloroquine) et des médicaments plus récents comme Arava (leflunomide). La plupart sont pris oralement.
    Le traitement de fond le plus couramment prescrit est le méthotrexate. Le méthotrexate existe depuis plus de 50 ans et continue d’être l’épine dorsale du traitement de la polyarthrite rhumatoïde. Parmi ses nombreux avantages, le méthotrexate peut être pris en toute sécurité pendant de longues périodes, nécessite généralement un dosage une fois par semaine et peut même être utilisé chez les enfants..
    En revanche, le méthotrexate peut entraîner une toxicité hépatique et une suppression de la moelle osseuse. Des analyses de sang périodiques sont nécessaires pour surveiller ces complications. La fatigue, les nausées, les maux d'estomac, les éruptions cutanées, la diarrhée, les ulcères buccaux et les ecchymoses légères sont d'autres effets secondaires. Prendre un supplément quotidien d'acide folique peut aider à réduire certains de ces effets indésirables liés au médicament..
    Évitez le méthotrexate si vous êtes enceinte ou tentez de l'être, car cela pourrait provoquer des anomalies congénitales.
    Modificateurs de réponse biologique
    Les modificateurs de la réponse biologique sont un type plus récent de DMARD qui cible des parties spécifiques du système immunitaire plutôt que le tout. Ils sont considérés comme biologiques car ils sont produits par des cellules génétiquement modifiées plutôt que synthétisés dans un laboratoire de chimie..
    Bien que les médicaments biologiques utilisés pour traiter la polyarthrite rhumatoïde aient des mécanismes d'action différents, ils agissent tous en bloquant une cible immunitaire spécifique: p. Ex. facteur de nécrose tumorale (TNF) (dont le rôle est de signaler l'inflammation), interleukines (qui font la même chose), cellules T ou cellules B (qui produisent des anticorps).
    Les médicaments biologiques sont utilisés pour traiter la polyarthrite rhumatoïde modérée à sévère et peuvent être utilisés seuls ou en traitement d'association. Les médicaments sont administrés par injection ou par voie intraveineuse et ne sont prescrits que pour les personnes n'ayant pas répondu au méthotrexate ou à d'autres DMARD..
    Les médicaments biologiques couramment prescrits comprennent:
    • Actemra (tocilizumab)
    • Cimzia (certolizumab pegol)
    • Enbrel (etanercept)
    • Humira (adalimumab)
    • Kineret (anakinra)
    • Orencia (abatacept)
    • Remicade (infliximab)
    • Rituxan (rituximab)
    • Simponi (golimumab)
    Étant donné que les produits biologiques interfèrent avec les processus immunitaires, les personnes sous traitement courent un plus grand risque d'infection. Les effets secondaires courants incluent la douleur au site d’injection, les infections respiratoires et les symptômes pseudo-grippaux.
    Inhibiteurs de JAK
    Les inhibiteurs de la kinase Janus (JAK) constituent une nouvelle classe de médicaments DMARD non biologiques qui bloquent le processus inflammatoire à l’intérieur d’une cellule. Jafaki (ruxolitinib) et Xeljanz (tofacitinib) sont les premiers inhibiteurs de JAK approuvés pour une utilisation aux États-Unis. Les deux sont pris oralement.
    Les inhibiteurs de JAK sont utilisés chez les personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde modérée à sévère qui n'ont pas répondu au méthotrexate seul ou qui ont échoué avec les produits biologiques..
    Les inhibiteurs de JAK sont généralement utilisés en combinaison avec méthotrexate et pris deux fois par jour. Les effets secondaires comprennent un mal de tête, la fatigue, une irritation de l'estomac, des symptômes pseudo-grippaux, une diarrhée, un taux de cholestérol élevé, un faible nombre de globules blancs et un risque accru d'infection..
    Drogues par pipeline
    Vous avez peut-être entendu parler de nouveaux médicaments en cours de développement pour la PR, tels que ABP 501, BI 695500, CHS-0214, tous biosimilaires. Il peut être passionnant d’entendre parler de nouveaux traitements potentiels, en particulier si votre traitement n’a pas suffisamment pris en charge vos symptômes, mais souvenez-vous que ces médicaments doivent passer par quatre étapes majeures avant d’être approuvés. Cela dit, il est utile de savoir où en sont les choses dans ce processus et s’il est possible qu’ils puissent vous convenir s'ils arrivent sur le marché. Vous pouvez également parler à votre médecin de la pertinence de participer à un essai clinique.. 

    Thérapies

    En plus des médicaments, votre médecin peut vous orienter vers un spécialiste en réadaptation qui peut travailler avec vous pour rétablir la fonction et la mobilité des articulations. Cela pourrait être un thérapeute physique et / ou ergothérapeute.
    Thérapie physique se concentre sur la construction de la force et l'amélioration de la mobilité. Les personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde modérée à sévère ont tendance à travailler régulièrement avec un thérapeute physique et peuvent être exposées à différentes techniques en fonction de leurs symptômes ou de leurs limitations..
    Les thérapies peuvent inclure:
    • Exercices de renforcement de la force et d'amplitude des mouvements
    • Traitements thermique et froid
    • Échographie thérapeutique
    • Stimulation électrique transcutanée
    • Hydrothérapie
    Ergothérapie vise à soutenir votre indépendance et à améliorer votre qualité de vie en vous aidant à surmonter vos limitations physiques, souvent avec l'utilisation d'outils et d'appareils d'assistance.
    Les exemples comprennent:
    • Installer des poignées de porte plus grandes ou des poignées plus faciles à saisir
    • Trouver des chaises ergonomiques qui vous permettent de vous asseoir sans gêne
    • Choisir des cannes, des déambulateurs ou d'autres dispositifs d'aide à la mobilité adaptés à vos besoins
    • Réarranger les armoires et les étagères pour que les articles soient plus faciles à atteindre
    • Remplacement des interrupteurs de lumière par des curseurs
    • Utilisation des commandes de commande vocale
    Massage thérapeutique est également populaire parmi les personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde. Bien que les bénéfices du traitement aient été largement sous-recherchés, les défenseurs de la pratique pensent que le massage peut induire une relaxation et encourager des mouvements articulaires doux, ce qui se traduit par moins de douleur et une amélioration de l'humeur.
    D'autres spécialistes, notamment des podologues et des psychologues, peuvent être sollicités pour surmonter d'autres obstacles physiques et émotionnels..

    Procédures pilotées par des spécialistes

    La chirurgie est toujours considérée comme une dernière option si vous souffrez de polyarthrite rhumatoïde. Avant même d’envisager une intervention chirurgicale, votre médecin voudra peut-être explorer les techniques en cabinet peu invasives, en particulier si vous êtes jeune et en bonne santé..
    Parmi les options possibles, il existe une procédure connue sous le nom d'arthrocentèse, dans laquelle un fluide est extrait d'un espace articulaire avec une aiguille pour soulager la pression. Il est souvent utilisé comme moyen de diagnostic mais peut être tout aussi efficace dans les cas où l'accumulation de liquide provoque une douleur importante..
    Une arthrocentèse peut être réalisée seule ou avant l'administration d'une injection de corticostéroïde. D'autres injections intra-articulaires impliquent l'utilisation d'acide hyaluronique pour lubrifier l'interligne articulaire ou le plasma riche en plaquettes (PRP) dérivé de son propre sang afin de stimuler la production de cartilage dans les articulations gravement endommagées..
    Cependant, il y aura des moments où l'arthrocentèse n'apportera pas le soulagement attendu et la chirurgie est la seule option.

    Chirurgie

    Si votre douleur aux articulations est devenue insupportable, votre médecin pourra vous recommander une intervention chirurgicale afin de réparer l'articulation endommagée ou de la remplacer..
    De manière générale, la chirurgie n'est envisagée que si toutes les autres options ont été épuisées et que vous êtes considéré comme un candidat raisonnable pour la procédure..
    Réparation conjointe
    Au fur et à mesure de l'évolution de la polyarthrite rhumatoïde, le cartilage est endommagé et l'articulation perd son alignement et sa forme, entraînant une déformation de l'articulation. En particulier dans les petites articulations où le remplacement n'est pas une option, les chirurgiens utiliseront différentes techniques pour restaurer le mouvement et soulager la douleur..
    Parmi les options de réparation:
    • Arthrodèse, également connu sous le nom de fusion des articulations, est utilisé pour soulager les douleurs articulaires persistantes en liant les os entre eux.
    • Arthroscopie est une procédure dans laquelle une lunette de visée éclairée (appelée arthroscope) est insérée dans un espace articulaire de manière à ce que des fragments d'os et de cartilage puissent être localisés et retirés.
    • Libération du canal carpien, également appelé libération nerveuse, est une chirurgie dans laquelle le ligament du canal carpien de la main est sectionné pour laisser plus de place aux nerfs et aux tendons.
    • Synovectomie implique l'enlèvement de la doublure commune, appelée la synoviale quand elle devient chroniquement enflammée et interfère avec l'articulation d'une articulation.
    Remplacement de l'articulation
    La chirurgie de remplacement articulaire, également appelée arthroplastie, est de plus en plus courante chez les personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde. La décision d’explorer le remplacement articulaire repose sur un examen des symptômes physiques, des antécédents de traitement et des résultats des tests d’imagerie..
    De plus, votre âge joue un rôle important dans la décision, étant donné que les prothèses articulaires ont tendance à durer de 15 à 20 ans. En tant que tels, la plupart des chirurgiens préfèrent retarder la procédure aussi longtemps que raisonnablement possible, généralement jusqu'à ce que vous ayez environ 50 ans. Cependant, la plupart des personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde subissent des remplacements au début de la soixantaine ou ne le font pas du tout en raison de l'efficacité accrue des DMARD récents..
    Certains DMARD agissant en supprimant le système immunitaire, vous devez demander à votre médecin de les arrêter au moment de la chirurgie..
    Aujourd'hui, les arthroplasties du genou et de la hanche sont devenues incroyablement sûres et efficaces avec un taux de réussite supérieur à 90%. Les complications postopératoires chez les personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde sont à peu près les mêmes que chez toute autre personne qui subit l'une de ces procédures et peuvent inclure des lésions nerveuses, une infection, des caillots sanguins et une luxation articulaire..

    Médecine complémentaire (CAM)

    Dans le traitement d'un trouble chronique chronique, les personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde adoptent généralement des thérapies complémentaires pour soutenir leur traitement médical traditionnel. Ceux-ci incluent les médecines traditionnelles et les thérapies corps-esprit.
    Médecines traditionnelles
    Bien que de nombreux médicaments traditionnels offrent des avantages, réels et perçus, il est important de discuter avec votre médecin de tout supplément, de toute herbe ou, de fait, de tout médicament traditionnel que vous prenez. Cela peut prévenir les interactions médicamenteuses pouvant nuire à votre traitement, ainsi que les effets secondaires et les toxicités pouvant vous rendre malade.
    Parmi les remèdes considérés comme bénéfiques pour le traitement de la polyarthrite rhumatoïde:
    • Suppléments d'huile de poisson contiennent de grandes quantités de deux acides gras oméga-3 que l'organisme utilise pour réduire l'inflammation. De nombreuses études ont montré qu'un supplément quotidien de trois grammes pouvait procurer un léger soulagement des douleurs et raideurs légères causées par l'arthrite. Cependant, les suppléments d'huile de poisson peuvent interagir avec des anticoagulants comme la warfarine.
    • Bourrache, onagre, et cassis les huiles, disponibles sous forme de gélules et de formulations liquides, sont d'excellentes sources d'acides gras oméga-6, qui possèdent également des propriétés anti-inflammatoires. L'abus doit être évité car la bourrache peut causer des dommages au foie à fortes doses, tandis que l'onagre peut interférer avec les médicaments à base de phénothiazine utilisés en thérapie psychiatrique..
    • Boswellia (également connu sous le nom d'encens) est une résine de gomme issue de l'écorce de l'arbre Boswellia trouvée en Inde, qui contient un agent anti-inflammatoire appelé acide boswellique. Bien que considéré comme sûr lorsqu'il est utilisé conformément aux instructions, les résultats ont été mitigés quant à son efficacité à soulager la douleur, la raideur et l'enflure des articulations..  
    • Gingembre est également couramment utilisé pour traiter la PR et fonctionne de la même manière que les médicaments anti-inflammatoires COX-2. Bien qu'il soit disponible sous forme de poudre, de teinture, de capsules et d'huile, un extrait connu sous le nom d'extrait d'Eurovita 77 est couramment utilisé par les personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde et d'arthrose..
    • Safran des Indes contient une substance chimique appelée curcumine, qui bloque deux enzymes inflammatoires clés. Comme le gingembre, l'épice est considérée comme sûre et peut aider à soulager la douleur et l'enflure des articulations. On ignore quel dosage est nécessaire pour obtenir un bénéfice clinique.
    Il n’a pas été démontré que d’autres remèdes complémentaires couramment utilisés tels que la glucosamine, la chondroïtine, l’acupuncture et la magnétothérapie soient particulièrement utiles dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde..
    Thérapies corps-esprit
    Méditation de pleine conscience et d'autres thérapies corps-esprit peuvent vous fournir un meilleur contrôle de la douleur en association avec un traitement médicamenteux. Le but de ces options est de voir au-delà de vos émotions et de vous concentrer sur la gestion de la douleur et d'autres aspects de la maladie dans le moment présent. Celles-ci ne doivent pas nécessairement être considérées comme des pratiques spirituelles, mais comme des pratiques pouvant vous aider à contrôler vos émotions et votre réaction à la douleur.. 
    Les autres formes de thérapie mentale comprennent:
    • Respiration profonde de yoga (pranayama), une pratique méditative dans laquelle vous vous concentrez sur des inhalations et des exhalations contrôlées rythmées
    • L'imagerie guidée, dans lequel vous évoquez des images mentales apaisantes
    • Taï chi, une pratique axée sur le mouvement conscient
    • Hatha yoga, une forme de yoga plus douce
    • Relaxation musculaire progressive (PMR), une technique dans laquelle vous relâchez vos muscles un par un pour vous détendre
    Soutien et ressources pour la polyarthrite rhumatoïde